Connaissez-vous le saké, le célèbre alcool de riz japonais ?

Vous en avez sans doute déjà bu, avant de payer votre repas au restaurant japonais. Le saké est une boisson alcoolisée qui est parfois proposée à la fin du repas dans les restaurants japonais. Mais connaissez-vous réellement le saké ?

 

Histoire et l’origine du saké

L’origine du saké est obscure. Sa création viendrait de Chine et daterait de 4800 av. J.-C.
Pour le Japon, on retrouve des mentions de cette boisson au 3ème siècle après JC. Au cours de l’histoire, le saké a été utilisé dans des cérémonies religieuses et a longtemps été un monopole du gouvernement. Ce n’est qu’au XVIIIe siècle que l’on peut dire sans ambiguïté que le saké est devenu une boisson alcoolique populaire au Japon.

 

La popularité du saké

Au début des années 1900, le Japon possédaient plus de 4600 brasseries de saké. Aujourd’hui, il n’en reste plus que 1000. Si les Japonais boivent moins de saké qu’il y a un siècle, ce n’est pas le cas dans les autres pays. La popularité du saké aux États-Unis, en Chine et dans tous les pays asiatiques est en forte hausse !

 

Comment est fabriqué le saké ?

La fabrication du saké est un processus complexe. C’est le « maitre saké », le Töji, qui a en charge la supervision de la production. Il sera aidé par un assistant. La production se fait en deux temps. La première partie de l’année, le riz nécessaire à la fabrication du saké est cultivé. Les six derniers mois de l’année, la production réelle du saké peut commencer.

Le riz doit tout d’abord être poli. Cela permet de retirer l’enveloppe extérieure du grain de riz pour garder uniquement son cœur, riches en amidon. Cela permet au saké d’avoir un goût léger. D’ailleurs, les sakés haut de gamme, ont un polissage du riz plus important. Ce polissage est bien sûr réalisé par des machines spécifiques et non à la main.
Une fois que le riz est poli, il va être nettoyé puis trempé. La durée du trempage est important. Si le riz est trempé trop longtemps, sa cuisson ne va pas être adéquate. Ensuite, le Töji cuit riz. Il devra faire un riz tendre à l’intérieur mais dur à l’extérieur. Enfin, le riz va fermenter avec de la levure et de l’eau pendant plusieurs jours.
Tout ce processus de fabrication est davantage similaire à la fabrication de la bière qu’à la fabrication du vin.

Une fois terminée, le saké aura un taux d’alcool entre 15 % et 20 %.

 

Le saké se boit-il froid, chaud, ou à température ambiante ?

Traditionnellement, le saké doit être contenu dans une sorte de bouteille appelée tokkuri. Il faut ensuite verser l’alcool de riz dans un dans un petit verre à shot appeler ochoko. Il est d’ailleurs malpoli de se servir soi-même son saké. Il doit être servi par l’hôte.

On peut boire le saké froid. Dans ce cas il faut mettre le verre et la bouteille au frais.

Si vous souhaitez boire le saké chaud, il faudra le faire réchauffer au bain-marie.

Il est conseillé d’essayer ces deux manière de boire le saké pour savoir ce qui vous plaît le plus !

Le saké est utilisé pour la cuisson d’aliment

Tout comme le vin, les Japonais utilisent le saké pour donner plus de goût à leurs recettes. Dans les supermarchés japonais, il existe d’ailleurs des sakés spécifique pour cet usage tout comme on peut trouver des bouteilles de vin bon marché pour la cuisson en France.